Entre 546 et 530 av. J.C., Cyrus construit sa capitale à Pasargades. L'architecture est iranienne avec des techniques grecques et ioniennes. Les constructions sont dispersées sur plus de 3 km depuis la citadelle au nord jusqu'à la tombe de Cyrus au sud. Entre les deux palais ("S" et "P") s'étendait un vaste jardin avec des pavillons et un système d'irrigation (canaux et bassins). Ci-contre, la reconstitution théorique faite par D. Stronach permet d'imaginer l'étendue de la ville royale et de ses jardins. |
Réalisation : la mission de 2003, dirigée par Rémy Boucharlat, comportait trois volets : prospection magnétique, relevés topographiques et photographies par cerf-volant. Si les deux premiers ont pu être menés à bien, par contre, une météo très "anticyclonique" pour un mois de décembre, n'a pas permis de réaliser pleinement le troisième. Comme en 2001, la couverture photographique par cerf-volant de 2003 devait concerner l'ensemble des monuments (palais, pavillons, Zendan, citadelle, tombeau de Cyrus, porte et pont) et permettre une meilleure perception des jardins et de toute la zone s'étendant entre ceux-ci et la citadelle (photos verticales). Un travail sur Persépolis était également prévu avec des clichés à très basse altitude. |
IRAN |
Pasargades |
Dans les jardins de Pasargades : séance cerf-volant et prospection magnétique |
Sur cette vue à basse altitude les bases des colonnes, très dégradées, sont protégées par des abris maçonnés. Les portes proprement dites sont situées en 1 et la stèle du "Génie ailé" en 2 |
Reconstitution schématique des jardins de Pasargades avec les palais, les pavillons, la porte et le pont. (d’après D. Stronach) |
Il comporte une grande salle hypostyle et deux grands portiques. Au loin, le Zendan (1) et la forteresse (2) |
Cliché de gauche (2001) : en 1 emplacement du pont et en 2 ancien tracé de la rivière. C'est elle qui alimentait les canaux d'irrigation des jardins. Cliché de droite (2003) : vue rapprochée du pont. On discerne les emplacements des piliers et deux vestiges du pierré du chenal. La personne chargée de tenir le cerf-volant donne l'échelle.
réalisations sous cerf-volant en 2001 et 2003 (B.N. Chagny, A. Hesse, N. Bouzid et K. Mohammadkhany) app. photo : Coolpix 700 et Powershot S45 ; cerf-volant : Rokkaku de 5 m² Altitudes de prises de vues : entre 10 et 25 m
Pour plus d'informations : |
Deux petits pavillons (une salle et deux petits portiques) sont situés de part et d'autre des jardins. Les structures sont très arasées |
Ici, quatre portiques entourent une salle hypostyle. La colonne remontée donne l'échelle du palais |