Vue latérale, le palais P est sur la gauche |
réalisations sous cerf-volant en 2003 (B.N. Chagny et K. Mohammadkhany) app. photo : Powershot S45 ; cerf-volant : Rokkaku de 5 m² Altitudes de prises de vues : entre 25 et 70 m |
Photo de gauche : vue générale sur les jardins et leurs canaux, depuis le palais P. |
Du bâtiment de plan carré il ne reste qu'une façade soutenue par des échafaudages. Il comportait une seule chambre à l'étage à laquelle on accédait par un escalier monumental. On discerne, sur le cliché de droite pris au sol, les vestiges de l'escalier et l'entrée de la chambre. La fonction du bâtiment reste inconnue. On trouve sa réplique quasi-intacte à Naqsh-e Rostam. Les personnages et la voiture sur la photo aérienne donnent l'échelle du monument. |
Vue de détail, au sol d'un des bassins et des rigoles où circulait l'eau destinée aux jardins royaux. |
"L'ensemble de la partie centrale de l'établissement de Pasargades est perse … deux palais et deux pavillons flanquent un jardin maintenant bien identifié. C'est un "paradis" perse. Dès cette époque et plus tard, il est à la fois jardin d'agrément et lieu enclos servant de réserve de chasse… L'espace est divisé en quatre parties ; comme l'indiquent les canaux d'irrigation. … C'est l'ancêtre du jardin persan, qui trouvera son aboutissement à Isfahan au XVIIè siècle." d'après Rémy Boucharlat in Dossiers d'archéologie, 1997, N° 127 |
Cyrus construit cette plateforme à partir de 547 av. J.C. mais n'a pas le temps de bâtir dessus. On ignore donc s'il voulait en faire une résidence ou une citadelle. L'enceinte en brique crues qui couronne la plateforme et les bâtiments intérieurs seront mis en place par Darius. L'ensemble, qui fait plus citadelle que résidence, sera occupé jusqu'en 300 av. J.C. D'autres niveaux de construction se succéderont jusqu'en 180 av.J.C. Un rempart que l'on arrive encore à suivre sur les crêtes des collines devait être en relation avec la plateforme. |
Pour plus d'information : |